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1. Dans le secteur agricole

L’agriculture reste un secteur clé de l’économie ivoirienne. Elle occupe 60% de la population et représente 2/3 des ressources d’exportation.
Premier producteur mondial de cacao avec 1 500 000 tonnes, la Côte d’Ivoire fournit à elle seule près de 40% de la production mondial, la Côte d’Ivoire est également un pays phare en matière de production de café.
Premier producteur mondial de noix de cajou avec 800 000 tonnes, la Côte d’Ivoire est le premier exportateur africain d’huile de palme, de caoutchouc et pour bien d’autres cultures,

La Côte d’Ivoire constitue un pays phare en matière de développement agricole. De ce fait, le négoce des matières premières agricoles (café-cacao, noix de cajou, etc.) mobilise de nombreux acteurs et d’importants flux financiers.

De plus, les perspectives d’avenir du pays et la diversification des cultures agricoles, offrent de réelles opportunités d’affaires surtout que la Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, affiche son intention de transformer les produits agricoles en produits finis ou semi finis.

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2. Dans le secteur de l’ immobilier

Avec un déficit de 22 000 logements par an dans le seul district d’Abidjan et plus de 100 000 logements par an sur l’ensemble du territoire national, le pays connaît une véritable crise du logement depuis plusieurs années. Selon des architectes, l’offre émanant généralement de promoteurs privés n’atteint pas 3000 logements par an à Abidjan.

Si par le passé, les gouvernements d’alors ont pris le taureau par les cornes en multipliant des initiatives pour la promotion d’opérations destinées essentiellement à la location avec notamment des sociétés d’Etat comme la SICOGI et la SOGEFIHA, la crise des années 80 qui a secoué le pays a poussé l’Etat à se retirer du secteur de la production de logements. Toutefois, de nouveaux mécanismes ont été mis en place, à savoir le Fonds de Soutien à l’Habitat (FSH) pour le financement du logement social et le Compte de Mobilisation de l’Habitat (CDMH) pour le financement du logement économique et le Compte des Terrains urbains (CTU). Cependant, ce désengagement de l’Etat au profit des opérateurs privés a accentué la crise du logement.

Selon des statistiques, à Abidjan, 75 % de la population est locataire contre 25 % de propriétaires. Les cours communes dominent encore le paysage immobilier abidjanais et concentrent près de 36 % de la population. La crise du logement a d’ailleurs motivé la tenue d’un séminaire du 12 au 15 juillet 2005 portant sur l’analyse des différents aspects de l’Habitat social et économique, notamment les conditions de financement, les volets fonciers et institutionnels en vue de la mise en place d’une politique générale de financement de l’Habitat en Côte d’Ivoire. Dans le prolongement de cette rencontre, le gouvernement a admis en 2013 qu’il faut au moins 400 milliards de francs CFA par an pour financer l’habitat en Côte d’Ivoire. Certes, il existe des promoteurs immobiliers qui se sont investis dans le secteur de l’habitat, mais leurs offres atteignent à peine 3000 logements par an.

3. Dans le secteur Hôtellerie et Tourisme

De par sa situation géographique et les nombreux avantages qui lui sont offerts par la nature, la Côte d’Ivoire dispose de tout ce que peut rechercher le touriste d’aujourd’hui. Autrement dit, le pays tient là une possibilité de renforcer son assise économique et de faire rentrer des devises.

Il faut penser désormais tout décentraliser. Amener le développement dans les départements afin de pousser la population, en quête de travail, à s’installer partout, pour désengorger Abidjan. A cette intention, il faut construire de nouveaux complexes hôteliers modernes, équipés de piscine, de salles de jeux et de sport, si possible, des casinos dans chaque grande ville des départements.

La Côte d’Ivoire dispose de longues plages maritimes, des littoraux lagunaires les lagunes, des fleuves, des lacs et un paysage tropical. La forêt dense au sud, la zone des steppes au centre et la savane au nord. On peut y pratiquer toutes sortes d’activités : la pêche, la marche, les randonnées, etc.

La Côte d’Ivoire est dotée d’infrastructures (Aéroports modernes, réseaux routiers, palais de congrès) qui font d’elle, un lieu de conférences internationales pour l’ensemble des pays sud sahariens. Abidjan et Yamoussoukro sont Suffisamment bien équipés pour accueillir les congrès. La Côte d’Ivoire est donc une destination de choix pour un tourisme d’affaire.
En plus d’être une grande place financière, un pôle d’affaires et un carrefour aérien, Abidjan est aussi une ville culturelle et sportive. Toutes les régions du pays sont aussi expressives les unes que les autres.

4. Dans le secteur du commerce

En Côte d’Ivoire, le secteur de la grande distribution compte parmi les prospères de l’économie ivoirienne. Il représente un chiffre d’affaire annuel de près de 800 milliards de FCFA, moyenne et grande distribution confondues. PROSUMA acteur principal, contrôle l’essentiel du marché national ivoirien. A ses côtés, plusieurs autres enseignes et des opérateurs privés ivoiriens essaient de prendre pied dans ce secteur.

Les perspectives de développement dans ce secteur sont prometteuses. En effet, la demande de consommation, toujours forte, demeure en constante progression. Cette forte demande est stimulée par la stabilité relative du pouvoir d’achat des ménages et une occidentalisation croissante de la classe moyenne.

5. Micro finance

En Côte d’Ivoire, le secteur de la micro finance a connu un véritable essor au point de jouer un rôle important dans le financement des activités des petites et moyennes entreprises. Toutefois, les crises politique et économique de 2002 et 2010 ont affecté le développement du secteur, notamment par une dégradation forte du portefeuille de crédit.

Selon les indicateurs des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) de la BCEAO, le pays comprend fin 2014, 72 Institutions de Microfinance (IMF) et 264 points de services pour 1 354 807 clients/membres. Le montant total des dépôts s’élève à 152 372 millions FCFA et l’encours des crédits à 107 639 millions FCFA.

Le secteur de la micro finance ivoirien est structuré autour de deux types d’institutions : les mutuelles ou coopératives d’épargne et de crédit largement majoritaires, et les institutions non mutualistes (ONG et Société Anonyme). Les services de microfinance sont supposés fournir un ensemble de produits financiers aux personnes exclues du système financier classique ou formel. Il s’agit des populations pauvres en zones rurales et urbaines.

6. Dans les secteurs de l’industrie et de l’agro-industrie

La transformation des produits agricoles constitue un défi majeur pour la Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Cette ambition fait de l’agro-industrie, un secteur porteur car elle ne représente que 22% des investissements nets.

Premier producteur mondial de cacao avec 1,8 millions de tonnes, la Côte d’Ivoire ne transforme que 37% du son cacao. Les besoins de transformation du cacao ivoirien sont énormes et constitue une réelle opportunité d’affaire.

Premier producteur mondial de noix de cajou avec 800 000 de tonnes, la Côte d’Ivoire ne transforme à peine que 10% de sa production. Les besoins de transformation des noix de cajou sont énormes et constitue une réelle opportunité d’affaire.